Les six écueils les plus courants dans le développement de produits

Le développement de produits est un processus complexe et, malgré les meilleures intentions, beaucoup de choses peuvent mal tourner. Quel objectif voulez-vous atteindre avec votre produit ? Comment traitez-vous les informations au cours du processus ? De quels outils et expertise avez-vous besoin ? Qu’en est-il de l’automatisation ? Dans cet article de blog, nous examinons de plus près les embûches et la manière de les éviter.

1. Se lancer sans un plan bien pensé

Une feuille de route claire est indispensable pour obtenir un bon résultat. Sans elle, vous risquez de manquer dès le départ de soutien, de ressources ou de partenaires adéquats. C’est pourquoi, chez Innoptus, nous vous suggérons toujours de prendre les mesures nécessaires avant de vous lancer dans un projet. Tout commence par l’orientation. Que peut-on acheter dans le monde ? De quels outils avez-vous besoin ? Quelles sont les possibilités ? Que font les autres entreprises ?

Autre aspect important du processus de développement de produits : le pilotage et le suivi des progrès. C’est le meilleur moyen d’identifier les problèmes à temps et d’avancer plus rapidement. Un partenaire spécialisé comme Innoptus peut vous aider à cet égard.

2. Considérer uniquement le développement de produits comme de l’ingénierie

Le développement de produits ne se limite pas à l’ingénierie, il s’étend sur toute la chaîne. Il commence avec les ventes et ne s’achève qu’avec le retrait progressif d’un produit. Le service entre également en ligne de compte. 

Lorsque l’on prépare un produit, on commence souvent par le modéliser. Cette modélisation est réalisée sur ordinateur en CAO 3D, où un maximum d’informations numériques sur le produit sont ajoutées et stockées. Dans l’idéal, le modèle numérique en 3D devient la référence pour l’ensemble des ajustements et évolutions du produit. Dans la pratique, cette mine d’informations numériques est souvent perdue. Parce que le dessin prend le dessus, par exemple. 

La réutilisation du modèle 3D tout au long du cycle de vie du produit présente de nombreux avantages. Vous pouvez notamment présenter et animer un modèle en réalité augmentée. Ce faisant, vous aidez la production dans le processus d’assemblage et le technicien à améliorer sa méthode de travail. Ce qui compte ci, c’est que vous ayez mis en place les principes de base et que vous sachiez quel modèle CAO utiliser. 

Plus une entreprise est grande, plus la cohérence et le référencement des informations au sein du département, entre les départements et avec les partenaires externes deviennent importants.

3. Utiliser les mauvais outils

Si vous cherchez une solution PLM haut de gamme, vous finirez inévitablement par choisir l’un des principaux éditeurs de logiciels. Bien qu’ils présentent des caractéristiques largement similaires, il existe tout de même des différences notables. Quelles sont les intégrations nécessaires ? Sont-elles disponibles ou doivent-elles être programmées ? Quel système CAO utilisez-vous et peut-il être intégré à un outil PLM ? Les données provenant de services cloud ou SaaS peuvent-elles être réutilisées à n’importe quel stade du cycle de vie du produit ? 

Cela revient, en quelque sorte, à comparer Apple et Microsoft : Apple propose un système solide mais fermé, qui ne convient pas à tous les utilisateurs. Il en va de même pour les logiciels PLM, qui fonctionnent souvent très bien mais manquent de flexibilité. Veillez donc à vérifier quels sont les outils les plus adaptés à vos processus.

4. Manque de connaissances et d’expertise technique

Les entreprises partent souvent du principe que le développement de produits est leur cœur de métier. Or la fourniture, la configuration et la gestion d’un environnement PLM en font également partie. Il est important de prendre conscience du fait que ces outils sont relativement compliqués et exigent une certaine expertise. On choisit souvent d’externaliser cette partie. 

Par la suite, les entreprises décident finalement de se tenir au courant dans une certaine mesure et suivent des cours et formations à cet effet. Cette coopération, dans le cadre de laquelle le client et le partenaire de conseil disposent tous deux de connaissances adéquates, est idéale.

5. Sous-estimer la portée

Avant que vous ne décidiez de ce qu’il convient de faire en tant qu’entreprise, il est important de bien réfléchir à la situation dans son ensemble et à ce que vous souhaitez accomplir au bout du compte. Lorsque vous définissez un projet PLM, vous devez en tenir compte dès le début dans l’implémentation.

Dans l’approche PLM, nous constatons souvent que tout commence par l’ingénierie, là où les besoins sont les plus grands. Mais l’impact de la conception des produits va bien au-delà de l’ingénierie. Par exemple : si vous souhaitez utiliser la technologie de l’Internet des objets pour des produits sur le terrain, la conception du produit doit déjà prendre en compte le placement des bons capteurs pour qu’il soit possible de visualiser l’information souhaitée à un autre endroit ou même de travailler de manière interactive avec le produit.  Prenons l’exemple de la technologie Tesla, qui permet de contrôler partiellement la voiture à distance. Tesla a confronté les constructeurs automobiles traditionnels à un certain nombre de défis, et il pourrait en être de même sur d’autres marchés. 

6. Onvoldoende automatiseren

L’automatisation est essentielle dans le développement de produits, car elle peut contribuer à accélérer le processus de développement, à réduire les coûts et à améliorer la qualité. Pourtant, son importance est souvent sous-estimée : on la considère comme étant trop coûteuse ou comme une lubie futuriste. Lorsqu’un concurrent visionnaire débarque et mise sur cette technologie, cela peut poser problème. 

Les entreprises qui automatisent constatent que l’ensemble du processus - du premier contact avec le client au service en passant par la facturation - se déroule sans heurts, avec une marge d’erreur très faible. Le succès d’acteurs populaires comme Coolblue ou Bol.com est en grande partie dû à cette stratégie.

Optimisez votre développement de produits avec Innoptus

Mieux vaut prévenir que guérir ! Commencez par un plan bien pensé, investissez dans les bons outils, gardez toujours une vue d’ensemble et exploitez toutes les possibilités de l’automatisation.